Accueil
Edito
News
Blog
Forums
WallPaper
Credits
Contacts

Chroniques
Materiel
Astuces
Interviews
Articles
Récits

Records
+ 30 kg

Telecharger
Statistiques
On en parle

Liens
Best-of

 

Tout commença au mois de mars dans la cours du lycée. Une copine, Cécile, nous appris que sa tante Christelle se mariait au mois de juin et nous fumes, un ami et moi-meme, réquisitionnés pour le service. J'appris par la meme occasion que son oncle Jean-Luc ( le marié ) était lui aussi passionné par la peche des gros cyprinidés. Suite au mariage, son oncle et sa tante me proposerent de partir en vacances avec eux et Cécile au bord d'un grand lac! Vous devinez aisément ma réponse…

Deux mois plus tard (début août) :


Le samedi 31 juillet, lorsque nous sommes arrivés sur les bords du lac, le soleil était de plomb. Notre 1 ere tâche ( avant de s'éclater ) fut de faire un brin de rangement sur le terrain et dans la caravane de Jean Luc et Christelle. En fin d'apres midi, Jean-Christian, un ami de la famille habitant dans la région nous rejoignis pour passer le week-end en notre compagnie. Il n'était pas venu les mains vide, car il apportait avec lui la barque et l'échosondeur qui allaient me servir tout au long de ma session. La premiere soirée au bord du lac donna lieu a un gros barbecue ou tout le monde se retrouva autour de la table. Jean-Luc et Jean-Christian en profiterent pour me faire le récit de leurs sessions sur le lac, ce qui me permis d'en apprendre plus sur l'eau ou j'allais tendre mes lignes.

Le dimanche matin, J.C qui possede une connaissance approfondie du lac, me conduisit sur le poste qui lui semblait le plus prometteur, par rapport a l'époque de l'année et aux conditions météo. Il m'expliqua en détail comment placer mes lignes pour exploiter du mieux possible la petite baie qui s'offrait a moi. La canne de gauche, devra etre posée a 20 metres du bord, dans 5 a 6 metres d'eau, contre les bois morts qui servent de frayere aux carnassiers. Ma ligne du milieu devra etre tendue dans une direction tres précise, et déposé a 40 metres du bord par 14 metres de fond. Enfin ma canne située le plus a droite sera posé sous un arbre, a seulement 3 metres du bord, mais ou la profondeur est déja de 5 metres.

Vers 18 heures, apres avoir passé l'apres midi a me baigner et a admirer le lac, je chargeais le matériel dans la barque et partis rejoindre mon poste. La joie m'envahie, j'allais pour la premiere fois de ma vie pecher un grand lac. Mais je déchantais vite, car en arrivant sur le poste j'aperçus qu'il était squatté par deux jeunes en train de boire qui ne se préoccupaient guere de leur environnement, car ils jetaient tous leurs détritus a terre. Ils me reçurent en jetant des pierres. Mais apres une petite explication avec J.C, les deux occupants me libérerent la place. En prenant possession du poste, j'ai du avant tout, prendre une demi-heure pour remplir un gros sac poubelle, avec les détritus en tout genre qui avaient été laissés sur la berge ( de la cannette de biere a la couche culotte ! ). Les choses sérieuses pouvaient enfin commencer! Je n'avais que peu de temps pour tendre mes lignes (sur les conseils de J.C) et monter l'abri car la nuit arrivait a grand pas et la vallée devenait de plus en plus sombre. J'emmenais mes montages et j'amorçais en bateau. Cécile me fut d'une aide précieuse, puisque c'est elle qui tenait la canne sur la berge pendant que je déposais.

Je finis de me préparer juste a temps, avant que les dernieres lueurs du soleil ne disparaissent derriere la montagne. L'attente avant le premier départ ne fut pas longue, car aux alentours de minuit un détecteur en furie m'extirpa de mon duvet ou je venais a peine de prendre place. Au ferrage je sentis une carpe puissante, mais qui se laissa gentiment ramener jusqu'au moment ou elle aperçut la surface, ce qui l'énerva. Elle partit comme une torpille en direction d'un amas de branches qui se trouvait sur ma gauche. Elle arriva a seulement quelques centimetres des branches, je la voyais déja dedans, je me mis donc a tirer autant que je pouvais. Elle fît demi-tour in-extremis et tenta de repartir dans les profondeurs. Elle était maintenant juste devant moi, au bas d'une cassure d'environ cinq metres de haut. Apres un ultime effort je parvins a la faire remonter le long de cette cassure, et a la glisser dans l'épuisette. J'estimais ce poisson a 15kg, le peson en indiqua 16. On ne pouvait espérer meilleur commencement, mais j'étais maintenant dans l'impossibilité de pecher. Car pendant le combat, ce poisson était parvenu a emmeler mes deux autres lignes, et pris de fatigue je n’ai pas eu le courage remonter immédiatement. Je finirai donc la nuit en ne pechant qu'avec une seule ligne.

Jusqu'a l'aube, des poissons sauterent sur le coup et, d'apres le vacarme que cela provoquait, certains devaient avoir un poids tout a fait honorable.


Que vouloir de plus ?

 


Au menu : Moules, écrevisses et tigers en dessert !!

 

Il ne se passa plus rien avant le mardi soir vers 18h, ou des forces de l'ordre me sommerent de déménager mon campement avant la nuit. J'ai donc rapatrié tout mon matériel sur un autre poste prometteur 150m plus bas pour la nuit. Vers 22h30, je vis mes amis des forces de l'ordre venir vérifier si j'occupais toujours mon poste!

Revenons a nos carpes ! Cette nuit la, fut calme, mais j'entendais les belles sauter a 150m, et comme vous le devinez elles sautaient sur la zone d'ou j'avais été " expulsé ".

Je profitais de la journée de mercredi pour refaire le voyage dans le sens inverse et réintégrer mon premier poste. Dans la nuit, j'aurai seulement une tirée, que j'attribuerais aux écrevisses tres nombreuses sur la zone, en voyant la tete de ma pauvre bouillette de 20mm qui n'en faisait plus que 10.

La journée de jeudi fut pluvieuse, orageuse et tres calme, vers 19h je décidais de replacer mes lignes avant la nuit vers 19h30 tout est bon, je me couche, en souhaitant au fond de moi que cette pluie réveille les carpes.

 


Une journée de déluge… Que sera la nuit ?

Je dormais profondément, lorsque je fus réveillé par le hurlement d'un détecteur. J'ouvris les yeux, je regardais le moulinet se vider, j'écoutais le bip sonner !!! Ce ne fut que lorsque la canne sauta du détecteur que je réagis enfin. Je courus jusqu'au rod-pod, saisi la canne, et sans lampe frontale, partis combattre en bateau. Le poisson fit une lutte courte toute en puissance mais il était déja bien fatigué de sa longue chevauchée solitaire, avant que je prenne contact. C'était encore une magnifique miroir qui accusera 17,2kg sous le peson.

 


J'ai bien failli ne jamais connaître ce poisson aux nageoires surdimensionnées
(Ses nageoires pectorales faisaient plus du double que la taille de mes mains !!!)

 

 

En me recouchant, je me demandais ce qu'il m'était arrivé. Je n'avais pas réagi immédiatement, j'étais dans le « coma », et j'eus de la chance quelle n'aille pas se loger directement dans le bois mort. 4h plus tard, aux environs de 8h30, je fus pour ma plus grande joie, de nouveau arraché de mon bed par un départ d'une extreme rapidité. Le premier contact avec la carpe fut violent, mais elle ne fit pas comme les deux autres, elle partit sur ma droite, vers une souche immergée contre la berge. En partant en bateau je parvins a lui faire effectuer un demi-tour, puis elle se cala sous la barque. Je vis une belle commune couleur or, avant qu'elle reprenne ses esprits et plonge vers le fond. Je la sentais sur les cailloux du fond, je la remontais a quelques metres de la surface ou je pouvais, a travers l' eau limpide du lac, admirer sa lutte contre cette ligne qui la retenait captive. Puis elle repartait au fond et ainsi de suite pendant plusieurs minutes. Cette commune de 9,2kg fut ma derniere carpe avant de devoir plier. J'aurai encore un départ la nuit suivante, mais le plomb était bloqué au fond au moment du départ et je fus obligé casser. D'apres J.C, habitué des lieux j'ai fait une tres belle peche sur ce lac réputé difficile. Le dernier soir, un vent fort fit déserter les carpes du secteur. Le dimanche en fin de matinée, nous quittions le lac. Mais c'est sur, je viendrai de nouveau rendre visite aux etres qui habite les abysses de cette eau!

 


De l'or à l'état pur !

 

J'aimerais remercier Christelle et Jean-Luc qui m'ont sympathiquement emmené dans leurs bagages de vacances, sur ce lac de toute beauté, ainsi qu'a Jean-Christian qui, avec sa grande expérience, me conseilla sur la maniere d'exploiter au maximum le potentiel du spot que j'allais pecher et qui me preta une barque, outil indispensable. Sans oublier Cécile, sans qui rien n'aurais eu lieu.

Viv les carpes