
Voici pour vous mettre dans le contexte une brève description des 3 bélligérants pour cette session :
- Joe, webmaster de ce site, encore à ses débuts....
- Pierrick : le copain qui a fait découvrir le pêche à Joe, lui aussi débutant...
- Et votre serviteur, Anthony, le plus expérimenté du groupe mais qui ne transcende rien non-plus !
PRÉSENTATIONS
Nous voici en août 1999, avant la rentrée des classes, on se décide pour la dernière session des vacances avant le marasme de toute une année scolaire à tenter notre chance en Saône, sur un parcours de nuit.
A mon arrivée, mes compagnons, déjà d'attaque depuis 2 jours et nuits, ont à leur actifs 3 décrochés dont une qui a tenu une demi-heure en allant 100 m à gauche, 150 à droite et qui finit par casser Joe !!! Soit il est nul, ou alors c'était Le Record ou alors un silure ? Je pencherais bien pour la première solution (En effet c'était encore un débutant avec une carpe à son actif). Sinon, plus intéressant, une commune de 6 kg avait été prise, et tous les départs avaient eu lieu soit à minuit soit à 5 h du matin, sans aucune exception.
Apparemment, je n'apportais pas la chance avec moi car la première nuit qu'ils m'avaient promise calme et sans vent comme les précédentes fut agitée et le vent continua jusqu'au matin. La conséquence immédiate fut l'absence totale de départ alors qu'on les attendait impatiemment aux heures prévues...

Ah ce temps béni où tout restait à faire et où j'avais 3 moulinets et 3 cannes différentes ! De gauche à droite les 1re armes de Joe, Pierrick et votre serviteur. |
PASSONS AUX CHOSES SERIEUSES
Le lendemain, mes compagnons abandonnaient déjà la pêche la journée et ne sont plus trop sérieux, il ne me reste plus qu'a attendre le soir.
Je n'ai pas besoin de vous dire que la nuit venue j'attendais impatiemment la tombée du vent, et en effet dès que le jour tomba, le vent le suivit et j'allais donc amorcer modestement de maïs avec la confiance retrouvée...
Avec la nuit vint les premiers sauts à 100 m à notre droite, puis ils furent de plus en plus nombreux et proches, mais rien ne se passant au niveau des écureuils, je partis me coucher n'ayant pas le courage de rester éveillé jusqu'aux heures fatidiques...
"BIPBIP......BIP", je suis déjà sur ma canne quand j'entends derrière moi : "T'affoles pas comme ça, c'est une brème". Sur ces mots gentils et justes, mon enthousiasme retomba aussitôt car en effet les coups de tête n'avaient rien à voir avec ceux d' une carpe. Après sa mise en sac pour intéresser quelques silures le lendemain, je m'attelle à la difficile tâche de relancer dans le noir, et après bien des efforts pour retrouver de quoi escher dans le noir ( je ne suis qu'un débutant...), je peux relancer et autant vous dire que ma ligne était loin de mon amorçage de tout à l'heure mais bon, le principal était fait et j'avais envoyé sans rencontrer d'autres lignes au passage. Grelottant de froid, je ne me suis pas éternisé et je me suis dépêché de rentrer dans mon duvet accueillant car la nuit, même en été l'est beaucoup moins que lui...et je me rendors tranquillement...
Plus tard .....:"EHOH, vas-y, dépêche-toi, t'as un départ, ANNNNNTHONY!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" Mon voisin de chambrée ( Où plutôt de Biwy) me hurle cela agrémenté de nombreux coups de coudes pour enfin parvenir à me réveiller et j'entends derrière sa voix mon détecteur biper lentement, sans s'affoler. M'aidant du ventre joliment offert de mon voisin pour prendre appui et sortir, je me jette dans le froid et saute quand-même sur ma canne et après un ferrage sans doute pas très performant, je prend contact avec le poisson qui a vraiment l'air lourd et nerveux, mais qui ne fait pourtant pas une impression exceptionnelle car il ne résiste pas trop et vient ou je veux, c'est à dire dans ma direction et aprés être resté 2 ou 3 minutes dans les 20 m, le temps de voir que c'est une commune, ma première, elle arrive enfin à portée d'épuisette mais, tout n'est pas gagné car l'ouverture fait juste 80 cm, et il faut 3 essais à mon équipier pour l' enfiler dedans...
Ouf, je peux souffler mais pas longtemps car j'entends déjà blasphémer devant la taille du poisson, à ma grande surprise car je ne m'attendais pas à grand chose... Mais en voyant le morceau je reconsidère vite fait mon jugement et je deviens très pressé de l'amener sur le tapis et de le peser...
En effet on a toujours pris l'habitude de peser les poissons directement après la prise car le poids peut évoluer, en général dans le mauvais sens et quand on n'est pas très malin il est possible de laisser s'échapper une carpe quant on sait pas faire de noeud au sac de conservation...(Au fait, Joe, elle est où la photo de ta 6 kg ???)
Bon, revenons au verdict du peson : oscillation en dessous de 14,5 kg moins le tapis on va dire 13,2 kg pour environ 95 cm, modeste pour certains mais c'était tout de même mon nouveau record et il ne m'en faudra pas plus pour que je considère ma session comme pleinement réussie (Bien m'en a pris d'ailleurs...)
Gros détail : la canne victorieuse n'est autre que celle que j'ai relancée dans le noir, donc qui avait toutes les chances d'être largement en dehors de l'amorçage, et d'ailleurs je remercierai grandement la brème responsable en la transperçant de 2 triples le lendemain... Je pense que ce n'était pas une carpe patrouillant avec le reste de la troupe qui se jetait sur l'amorçage (en effet la moyenne de poids tourne plutôt vers les 8 kg...) mais maraudant autour où elle est tombée sur mon merveilleux montage...
Le reste de la nuit passa sans plus d' activité.

Ma 13,2 kg et record perso de l'époque
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REPOS DU GUERRIER ET AUTRES PREPARATIONS...
Le lendemain, devant de nombreux témoins eut lieu la séance photo très mouvementée, car je ne lui ai pas trop laisser le temps de se calmer et elle avait repris tous ses esprits. Après bien avoir tapé la queue dans la terre (à mon grand regret) et m'avoir couvert de boue, je la pris dans mes bras mais j'eus un haut le coeur lorsque je vis un liquide visqueux rouge coulant dans ma main gauche, je commençais à la reposer pour la remettre tout de suite dans l'eau, mais en cherchant, j'en vis l'origine et soulagé, je constatai que ce n'était que son repas de tout à l'heure et que le liquide inquiétant n'était que de la purée de bouillettes digérées ! Après lui avoir enfin rendu sa liberté, je me disais que les bouillettes étaient les seuls appâts lancés du bord, donc elles devaient être éparpillées et non pas sur le tapis de graines jeté en bateau, ce qui confortait ma théorie car la carpe n'ayant pas rejeté de graines, elle devait n'avoir pris que les bouillettes...
La seule contre-explication serait que les graines soit digerées bien plus lentement que les bouillettes (sachant que c'étaient des boilies de merde achetées dans une grande surface spécialisée dans le sport dont le nom commence par D.) donc elle aurait pu avoir mangé les deux, mais c'est moins probable.
La journée, je commençais moi aussi à ne plus mettre beaucoup d'espoir pour la carpe le jour, je m'employais donc à prendre quelques brèmes à l'anglaise pour pêcher le silure au vif....
En ayant prise une pas trop vilaine, je prends une vieille canne de surf-casting décathlon avec un moulinet rempli de 40 100ème où j'enfile un plomb hexagonal d'un copain et pioche allègrement dans les boîtes qui traînent pour faire le montage le plus correct possible : 2 triples à brochet et comme personne ne voulait me céder de la tresse (surtout 1 m), je dus me résoudre à utiliser du nylon 40% en bas de ligne...
J'entends déjà les exclamations chez les lecteurs contre la fragilité d'un tel montage, mais à l'époque j'était jeune et inconscient, bien entendu aujourd'hui je préférerai de loin pas pêcher du tout plutôt que de pêcher dans ces conditions, mais je n'avais jamais pris un silure de ma vie (sauf un 1/3 dans un stage de pêche) alors l'envie était vraiment très forte et ça n'était quand même pas complètement catastrophique comme équipement...
Donc je torture cette pauvre brème en l'eschant proprement, et je convaincs Joe de l'emmener au large en la tenant d'une main dans l'eau et de l'autre il pagayait à partir d'un matelas de plage gonflable !! ll finit par déposer le montage sur l'extrême droite du poste à environ 30 m du bord pour que ça ne gène pas un départ de carpe (c'est donc un emplacement mûrement réfléchi) !
Avec ce montage, j'ai un très fort pressentiment et comme prendre mon 1er silure est l'un de mes plus grands rêves, je prends la tête de Joe pour obtenir la faveur du premier départ sur cette canne.
Et bien que ce soit sa canne et son moulinet, et que les éléments du montage soient a Pierrick, j'arrive à les convaincre en disant que c'était mon idée et que c'est moi qui est toute montée la ligne... Bref je prendrais donc le départ hypothétique mais ils devaient sûrement penser que je n'avais presque aucune chance d'avoir une touche........L'avenir me donnera t-il raison ??
La nuit venue, je suis pris d'un doute : j'avais prévu de retirer la ligne au vif le soir venu pour dormir 100 % tranquille sur mes 2 oreilles (car le carnassier en nocturne est interdit je le rappelle) mais la brème eschée est d'une taille parfaite, et la ramener la tuerait à coup sûr, en plus on en avait pas reprise de jolie depuis, enfin aucun contrôle ni visite nocturne ne s'était produit, et puis bien à droite de nos montages elle ne gênerait pas. Je pris donc la décision de la laisser pour la nuit... Mais le problème était qu'elle n'avait pas de détecteur sonore... tant pis, jeune et inconscient que j'étais, je comptais sur les oreilles sensibles de Joe et sur la force d'un silure pour faire grincer le frein...
On se couche, je m'endors........
NUIT MAUDITE !!!!
Biiiip....BIPBIIP....BIPBIIPBIP..BIIIIIIP..BIIPBIP discernant une lointaine cacophonie dans mon profond sommeil, je m'éveille enfin et sort pour voir mes camarades déjà en train de regarder impuissant la masse d'algue qui colonise la Saône sur les 15 premier mètres remonter le courant et embarquer nos lignes avec....
On sait trop ce que cela veut dire : "la croisière s'amuse" va nous passer sous le nez dans pas longtemps (Je veux bien sûr parler des énormes bateaux de croisière qui passent sur le fleuve toutes les nuits estivales, et qui sont les engins qui font les plus grosses vagues...) En effet on ne le voit pas encore mais son tirant d'eau appelle les algues bien en avance..... et les repousse une fois qu'il est passé, et nos lignes toujours avec....
Déjà très loin sur notre gauche, on distingue de nombreuses lumières avançant vers nous... Les algues se calment et on admire le bateau passer devant, illuminé de 1000 feux grâce à ses nombreuses fenêtres... Et une fois passé, les algues dévalent le courant pour user les piles des détecteurs pas encore éteints...
Les dégâts ne sont pas très importants car on peut s'arranger en général pour ne pas relancer nos lignes mais juste les retendre..
Mais cette fois-ci ma ligne du milieu était passée par-dessus celle de gauche et il y'a donc fallu que je remonte une canne, la tenant dans la main, je m'empresse de tout défaire car j'entend déjà le cri d'appel de mon duvet tout chaud et les cris de satièté des moustiques sur ma peau ...
Pendant ce temps, Joe entend un petit cliquetis, puis un autre, il se tourne du côté du bruit et voit la bobine de la ligne à silure commencée à se dévider !........ "Dépêche toi, ferre !!! T'AS UNE TOUCHE SUR LA CANNE A SILURE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
Toutes choses cessante, j'éjecte vite fait la canne de mes mains, je cours, arrache la canne de son support, tient la bobine et ferre (ou plutôt tire comme gros boeuf) de toutes mes forces vers l' arrière mais.... POUM!!!!!!!!!!!!!! C'est un énorme choc dans la canne qui s'arrête net !
Je me retourne et trouve Pierrick en train de s'écrouler parterre en se tenant la tête : "Tes con tu l 'as assommé !" Ne relevant pas plus que ça je me dis : ah c'est ça qui a gâché mon ferrage !! Bof il s'en sortira ... Je m'en fous, regarde la rivière et me souvenant d'un conseil lu quelque part, je referre aussi fort en essayant d'être plus efficace cette fois-ci et de ne rencontrer aucun obstacle sur ma route...
Mais comme Pierrick, le silure n'a pa dû apprécier mes ferrages, et bien que le frein soit bien serré, il n'a pas changer de vitesse pour autant !! Au bout d'un moment, quand même, il ralentit assez pour que j'arrive à le stopper et je peux commencer un long, très long pompage... Au bout d'un temps, je sens qu'il ne reste plus longtemps à attendre, il doit être à 20 m, juste sur la cassure....
Ce sont les derniers pompages avant de l'apercevoir sous la canne.... Mais alors un con, un énorme gros con, j'ai bien nommé Pierrick, qui malheureusement avait eu le temps de se relever depuis son incident et, non content d'avoir déjà gâché mon 1er ferrage, !!!!!ALLUME!!!!!!! une lampe en plein sur le poisson pour essayer de l'apercevoir.....Le résultat ne se fait pas attendre et ça s'agite fortement au bout de la ligne...
J'ai beau bloqué le frein, la canne plie de plus en plus et arrivée à ras de l'eau, je suis obligé de desserrer ce frein et donc permettre au silure d'effectuer un autre rush, qui me fit prendre le premier pour un rush de petite fille (ou plutôt de petit carpeau). Et l'attente interminable commence, je sers, mais ça l'énerve toujours un peu plus, et il repart de plus belle.......Le moulinet se vide, se vide.....Et après un très, très long moment, il ralentit peu à peu et ENFIN, je peux pomper et lui reprendre du fil. Il doit bien être à au moins 100/150 m, et je repompe, encore et encore... très longtemps, c'est le premier combat qui commence à me fatiguer et à me tétaniser presque le bras.
Mais au bout d'un moment, il est à moins de 50 m et je le sens presque directement, sûrement plus fatigué que moi, je l'amène vers la cassure, je repompe et je tire je tire, mais j'ai l'impression que ça ne vient pas, je retire et retire mais rien à faire, je crois bien que je suis ....BLOQUE!!!!!!!!
Je ne peux plus prendre de fil!!!! Je tire.... Je tire, à droite, à gauche... Je panique... Mais rien à faire, il reste bloqué !!! Non !!! Putain, pas maintenant !!! Il a fait au moins 2 fois 100 m sans s'accrocher !!! Mais il a dû trouver quelque chose dans la cassure.....
Que faire ? Pas question de longer la berge pour changer d'angle, nous sommes entourés d'arbres....... Une seule solution pour ne pas abandonner maintenant : le petit pneumatique de plage que j'ai réussi à me procurer dans la journée : il fait 2m40, il n'est gonflé qu'au 3/4 car le soleil l'a dilaté, il est bien sûr très fragile et je n'ai pas eu de rames avec ! Mais c'est la seule solution !! C'est juste pour modifier l'angle, après l'avoir décroché, on pagaie à la main comme des malades pour revenir sur la berge (car pas question de le combattre en bateau!) et je repompe....Voici notre plan.
Pierrick, peut-être pour essayer de se racheter, va m'accompagner pour ramer (à la main).
On monte dans l'embarcation, Joe me passe la canne, puis je tire doucement sur le fil pour nous emmener à l'aplomb du problème... Il fait nuit, c'est le silence, j'entends juste les clapotis créés par le bateau qui s'éloigne de plus en plus de la berge... Je commence à m'inquiéter, à vouloir retrouver la berge pour tirer sur ce fil... Tant pis, je suis au-dessus maintenant. On le dépasse, je commence à tirer, de plus en plus fort mais rien à faire.... Pierrick me dit qu'il discerne un tronc d'arbre au fond, le silure doit être accroché là dedans, et ça va pas être facile pour le déloger...
Bien à l'aplomb, je récupère le plus de fil possible, et le scion dans l'eau, je tire, très fort, le bateau bouge dans tous les sens.... Le scion bouge lentement, se courbe encore plus, est tiré dans l'eau ! J'y crois pas mais j'essaie tout de suite de desserrer le frein, j'y arrive pas j'ouvre le pick-up..........TROP TARD!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le fil se détend brusquement et je bascule d'un coup de l'autre côté du bateau, manquant de peu de passer à l'eau.........J'ai du mal à le croire....... CASSE!!!!!!!! CASSE!!!!!!!!! CASSE!!!!!!!!!! C'est pas vrai!!!!!!!!! Il était en train de se décoincer!... J'aurais ouvert le pick-up je l'aurai encore au bout !! L'eau noire redevient calme et je vois mon buldo remonter à la surface, dernier souvenir qui il n'y a que quelques secondes encore faisait le lien entre le silure et moi.... Je demande à Pierrick de le récupérer mais il veut pas, sûrement impressionné comme moi par l'eau impénétrable et le fait de savoir qu'un poisson de peut-être 2 mètres se tenait en dessous de nous, et peut-être y est-il toujours. Il faudrait me payer cher pour retourner sur la berge à la nage !! Même s'il n'y a que 30 mètres ! Je prend mon courage à deux mains et le reprend car de toute façon comme on n'a pas de rames il faudra s'y résoudre, et on bat l'eau pour rentrer au bercail... Moi, complètement anéanti pour encore de nombreuses semaines...
Puis peu après Joe a un départ, il s'en est vu mais une miroir de 10,5 kg atterrie dans l'épuisette quand même.... Excusez du peu de détails mais comprenez qu'à ce moment-là le record de Joe me passait carrément au-dessus!!!!!!
Ensuite, nous recherchions la canne et le moulinet que j'avais entre les mains avant le depart et Joe, en éclairant l'eau à deux mètres du bord, vit une chose rectiligne reposant dans 60 cm d'eau: c'était ma canne et mon moulinet que j'avais balancé à la touche du silure ! Moi qui était près à aller me coucher, je fus ravi de savoir qu'il fallait que j'aille me mouiller pour aller la chercher ! Pendant le temps où j'attendais de sécher en démélant, je me rendis compte de ce qui aurait pû se passer : on était tous prêt à retourner dans le biwy alors si Joe l'avait loupée, ma canne risquait bien de ne plus être là le matin, et c'était mon plus bel ensemble en plus : Shimano 8010 et tout et tout ! Bien que ça m'aurait rendu malade de le perdre, je crois que le vrai drame de cette nuit serait rester la fameuse casse, le reste n'est que broutille, surtout le matos!
Voilà, la nuit s'acheva..... longue, désespérée, pour moi en tous cas, et une obsession naquit.......jusqu'à maintenant : prendre ma revanche!!!!!!!!!! Enfin tenir un silure dans les bras!!!!!!!!!

Joe au moins fut content de sa nuit : 10,5 kg et son nouveau record perso.
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ÉPILOGUE
Une question reste en suspens : la ligne du silure n'avait pas de détecteur, donc il a fallu un hasard extraordinaire pour que le bateau passe 10 minutes avant et fasse sonner les détecteurs sonores par l'intermédiaire des lignes à carpes, et donc me réveiller.... Quelle chance !!! Et Joe à eu son départ juste après... Bizarre, pourquoi tout est arriver presque en même temps ? L'énorme bateau a -t-il une influence sur le comportement des poissons ? Un jour dans mon petit bateau sur la rivière, pendant qu'un gros passait à ma hauteur j'ai remarqué une infinité de petites bulles qui remontaient à la surface, peut-être le tirant d'eau fait-il mouvoir le fond qui libère des gaz. Oui car où nous sommes c'est de la vase, on remonte toujours la pierre du repère avec une couche dessus. Et donc cela mettrait en activités les cyprinidés (Brèmes et carpes) et donc les silures... Nous ne voyons pas d'autres explications !
Le lendemain, Joe est allé regarder où était précisément le tronc d'arbre, car cela ferait un excellent poste à carpes... Mais, problème, le lendemain, il n'y avait plus de tronc d'arbre au fond de l'eau, il avait disparu !!!!
Ici s'achève ce récit de session, comme quoi avec seulement une carpe (Pour moi) ça peut-être mouvementé une partie de pêche !! Je vous donne rendez-vous quand j'aurai le courage et l'envie de réécrire pour la revanche qui eut lieu au même endroit un an plus tard, et qui mis à mal nos certitudes sur la pêche, une autre session où nous étions plus grands, plus forts, plus motivés, plus expérimentés et plus outillés !
P.S. : On ne m'a pas encore posé la question mais si Carpe Mag' se demande si j'accepte 2000 FF pour la diffusion de cet article, ma réponse est oui !!! (Bien qu'avec la suite il devrait être plus intéressant et instructif, mais ça me gène pas 2 mois de suite !)
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